Philippe Murith, Pompes Funèbres A. Murith SA, Genève
Notre entreprise de pompes funèbres aide les familles qui traversent un deuil depuis plus de 125 ans. Nous accordons beaucoup d’importance au respect des traditions et particulièrement à la présentation des défunts.
Par les soins qu’elle prodigue comme une réelle vocation, Camille Béguin répond largement à nos exigences.
Elle donne en effet aux familles en deuil, la possibilité de retrouver l’être aimé dans les meilleures conditions.
Silvia Munoz, Psychologue FSP, certifiée en psychologie d’urgence
En tant que psychologue d’urgence je suis confrontée à la mort constamment. Il s’agit plutôt d’une mort subite, violente et qui, par son côté soudain plonge les proches dans un désarroi terrible. Une partie de notre travail consiste alors à les soutenir afin de traverser l’immobilité du choc et à les amener à réaliser que la personne est réellement décédée.
Cette étape passe presque toujours par la confrontation au corps du défunt. Hôpital, morgue ou lieu même du décès, la vision douloureuse et même partielle du corps de la personne est cependant importante pour démarrer le processus de deuil. Occasionnellement nous les accompagnons mais la plupart du temps notre place est à l’extérieur de cette intimité. Systématiquement nous encourageons ce passage et il n’est pas rare que nous rencontrions des résistances initiales qui cèdent par la suite. Les personnes sont toujours soulagées après avoir fait la démarche. Rappelons qu’autrefois les morts restaient à la maison plusieurs jours et les visites se succédaient auprès de lui pour un adieu. La mort faisait partie de la vie et la douleur de la perte était partagée par la communauté.
Les enfants aussi quel que soit leur âge, devraient pouvoir dire au revoir à la personne décédée. Ce moment doit cependant être soigneusement préparé par les adulte qui vont les accompagner. Ces derniers décrivent à l’enfant de manière factuelle comment se présente la personne, son aspect, l’odeur voire la texture de sa peau s’ils souhaitent la toucher. Contrairement à l’idée reçue un enfant est tout à fait capable de traverser cette étape, sa curiosité naturelle le soutient et il vous sera reconnaissant de l’avoir emmené voir son proche plus tard dans sa vie.
Et même dans le cas particulier des morts périnatales, j’ai remarqué que toutes les mères qui ont pu avoir du temps avec leur bébé mort, le tenir dans leurs bras, lui parler avant de se séparer de lui vont pouvoir mieux avancer au travers du chemin de deuil. Le fait même de garder des souvenirs, des photos, ses empreintes, une mèche… toute trace du corps est important pour la suite. De même, l’honorer, lui donner un nom, une sépulture quelle qu’elle soit et l’inscrire dans l’histoire familiale sont autant d’étapes fondamentales pour éviter que la perte de l’enfant ne hante parents et famille. Heureusement que depuis quelques années, les hôpitaux et les accompagnants dans ce domaine sont sensibles et reconnaissent l’importance de ces étapes et par conséquent vont encourager, faciliter et favoriser le contact avec l’enfant avant de le séparer de ses parents.
Patrizia C.
Voir son proche souffrir dans la maladie et la souffrance qu’implique son départ ensuite, rendent le deuil difficile à vivre.
Les soins de conservation effectués par Camille sur mon père m’ont permis de le revoir et j’ai eu l’impression qu’il dormait paisiblement. Les durs moments des dernières heures de sa vie ont été comme oubliés grâce à la thanatopraxie.
Merci!